FLASH : BNP PARIBAS CONTRÔLE-T-ELLE BERCY ? par François Leclerc

Billet invité

Bien qu’ayant depuis fait l’objet de démentis formels de l’Elysée, de la Banque de France et de Bercy – qui n’engagent que leurs auteurs – un article du Journal du Dimanche vient confirmer une bien triste nouvelle : c’est BNP Paribas qui ferait la politique de la France  !

Comment interpréter autrement les informations détaillées que le journal publie, qui font état d’une réunion du 11 septembre dernier au cours de laquelle une proposition de renforcement des fonds propres de 10 à 15 milliards d’euros auraient été faite à cinq grandes banques françaises ? Et qui aurait été repoussée par Baudoin Prot, son directeur général, dont on pensait jusqu’à ce jour qu’il n’avait qu’un rôle d’influence, certes poussé !

BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole et la BPCE auraient reçu comme proposition de se voir simplement prêter cette somme, ou qu’il soit souscrit par l’Etat à des émissions d’actions de préférence (des titres privés de droit de vote). La Société Générale aurait été à l’origine de cette proposition de soutien, l’acceptant, tandis que la BNP Paribas l’aurait refusée.

Pour mémoire, il a depuis été fait état dans la presse d’une mission de l’ancien directeur général du FMI, Jacques de la Rosière, chargé semble-t-il de recueillir des fonds dans les Emirats pour le compte de BNP Paribas, ce qui a été également démenti et qui rappellerait, si cela devait être finalement confirmé, l’opération réalisée avec succès par la banque Barclays lorsqu’elle a refusé en 2008 l’entrée à son capital de l’Etat britannique.

Selon l’AFP, les banques en question se sont quant à elles refusées à tout commentaire, ce qui ne vaut tout de même pas démenti. Parfois donc les banquiers sont capables de prudence !

64 réponses sur “FLASH : BNP PARIBAS CONTRÔLE-T-ELLE BERCY ? par François Leclerc”

  1. Cher monsieur Leclerc, comment ce genre de nouvelles peut-il encore vous étonner ? à travers vos pertinentes analyses, vous constatez tous les jours que nos gouvernants appliquent à peu près systématiquement le contraire des mesures qu’il faudrait prendre pour nous sortir de la crise dans laquelle ils nous ont plongé ; vous devez suivre également les « affaires », nombreuses et graves, qui prouvent encore un peu (s’il était besoin ! ), que nos politiques sont tous plus ou moins corrompus par la finance, résultat logique d’un système injuste dirigé par des règles de fonctionnement pour le moins opaques…

    si ce n’est par la volonté des peuples que nos dirigeants se maintiennent au pouvoir, c’est bien par les liens extrêmement étroits qu’ils entretiennent avec la finance… liens qui s’énervent en ce moment c’est certain, mais la trame n’est pas encore rompue…
    comment pourrait-il en être autrement ?

    il est temps pour les peuples de se relever, et pour vous d’ouvrir les yeux : la solution ne viendra ni du pouvoir politique ni du pouvoir financier, car ces deux pouvoirs sont CONTRE le peuple : http://calebirri.unblog.fr/2011/09/23/peuples-du-monde-relevez-vous/

    1. Caleb Iri, vous précipitez la simple répétition de l’histoire ; dans votre écrit, « victimes consentantes » sert de support à un banal autoexorcisme. Tant que vous vous soustrairez à la tâche, difficile, de rendre conscients les « bénéfices de la victime », pour votre plaisir de libérer des forces le système sera tout simplement éternellement bouclé.

      Vous appelez à une constituante, très bien assurément c’est une voie à explorer, encore conviendrait-il de répondre à diverses questions préalables, comme sur le blog ici , ici et encore ici

      Vous le lisez, il n’y eut pas de réponse.

      Mais Charles A en donne une:

      « La constitution n’est vraiment pas un problème.
      L’obstacle, c’est l’Etat à vaincre par la force et le nombre pour imposer une constituante. »

      (C’est Charles qui souligne)

      quant à La taupe rouge elle restait classique, j’ai bien aimé son
      Comme disait joliment Jean-Luce Morlie : ( « Les aléas que générerait un rassemblement de passions portées par des braillards voulant être applaudis par une « Constituante ».) On dirait de l’Adolphe …Thiers !

      Une « constitution pour l’économie » peut-elle canaliser les forces qui se délient dans un sens constructif ? Pour plus d’efficacité, plusieurs « constitutions » devraient d’ailleurs se construire et se confronter. Il serait toutefois utile d’éclaircir la notion de « constitution pour l’économie », celle –ci renvoie à plusieurs niveaux d’élaboration, lesquels vont de « l’utopie structurante » à une simple liste de « mesures à prendre » telle l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix. Une constitution se présente comme une suite ordonnée de textes, mais cet ordre est-il construit par la raison ou est-il produit par l’agencement des passions et des rapports de force au sein d’une assemblée constituante? Plusieurs niveaux peuvent bien entendu être élaborés en parallèle, mais il importe me semble-t-il qu’un « ordre initial » soit énoncé, mettons-nous en priorité l’abolition de l’usage de l’économie comme mode de domination, ou bien faut-il rester ouvert à l’invention de nouvelles formes de domination plus subtiles ? Une constitution ne naît pas d’un lieu unique, mais de débats « multipolaires ». Divers groupes s’essaieront à réinscrire l’économie – et peut-être différemment – dans l’architecture constitutionnelle héritée du 18e. D’autres réexamineront « l’économie » en partant de points de vue renouvelés par les sciences humaines. Mille dispositifs sont disponibles, blog, conférences citoyennes… que chacun y aille de son style !

      1. @ Jean-Luce Morlie

        Le problème est que si j’ai mes propres réponses, elles ne peuvent être considérées comme valables que pour quelques uns, tandis que l’objectif d’une Assemblée Constituante est de satisfaire à tous. L’idée du forum est bonne, mais se brise face à la réalité démocratique : il y a autant d’avis qu’il y a de participants, et plus il y a de participants moins les discussions sont lisibles.

        Comment faire autrement, c’est bien toute la question. Il va y avoir bientôt tout un tas de grèves tournées autour de tout un tas de revendications, mais aucune unité dans ces mouvements… Je le regrette, car à la fin personne n’y aura rien gagné. Il faut un lieu fixe, internet bien sûr, qui fasse le relais et le lien entre toutes les « indignations », un lieu qui permette à tous de s’exprimer, un lieu qui permette de faire avancer la mise en place de l’Assemblée Constituante en toute indépendance. Cela signifie une organisation, des moyens techniques, financiers et humains, enfin l’impossible quoi…

        Le seul moyen que je vois pour rassembler tous les mécontents est cette idée d’Assemblée Constituante, car elle est neutre politiquement, et pleine d’espoirs pour tous…

        à quand une grande grève générale avec pour seule et unique revendication la mise en place de cette Assemblée Constituante ?

      2. @ Caleb, merci de ta réponse, comment s’organiser pour définir un cadre partagé pour des notions comme « constitution », « constituante » , « règles pour l’économie » .

        Paradoxalement une constitution pour l’économie ou une constitution tout court suppose une architecture du droit en ordre de marche, et une démocratie en ordre de marche pour la faire fonctionner.

        Comment définir l’architecture du droit et les règles de droit avec laquelle il conviendrait de faire fonctionner une constitution pour l’économie, quel est l’état des lieux (le droit semble fonctionner par jurisiprudence, et sans trop de logique juridique) quelle philosophie du droit sera sous-jacente à chaque projet de constitution, ce sont des questions importantes, comment définir les règles de base propriété, salariat, etc. mais aussi les finalités que la société affecte au fonctionnement de l’économie, etc. Ces aspects, doivent à mon avis, être énoncés clairement, ou tout au moin faire l’objet d’un travail d’élaboration explicite

        Je pense que le processus de maturation de l’idée de constitution pour l’économie passera par divers chantiers, ne devrait-on pas tenter de construire un lieu d’élaboration d’un langage commun , à, partir duquel les diverse sensibilités pourront travailler à leur projet et à la confrontation des projets ?

        A+

        jean-luce

      3. Réponse à la question en gras ci-dessus de Jean-Luce:
        il est évident que la seule révolution qui peut naitre de l’agonie du capitalisme,
        c’est d’en finir avec la dictature du capitalisme, de mettre la démocratie en avant,
        de soumettre l’économie à la satisfaction des besoins durables.

        Par ailleurs, voici mon message de décembre dernier auquel Jean-Luce fait référence

        La constitution n’est vraiment pas un problème.
        L’obstacle, c’est l’Etat à vaincre par la force et le nombre pour imposer une constituante.

        Ce à quoi il faut travailler, tous, chacun dans sa sphère d’activité,
        c’est se rassembler, s’organiser, et mener les luttes, mêmes des escarmouches,
        qui conduiront d’ici quelques années, au milieu d’une crise insuportable,
        à un soulèvement général, et à se débarasser de la dictature du capital.

        C’est la condition pour que se réunisse une constitutante,
        pour que s’organise une vraie démocratie.
        Les idées critiques ne manquent pas, les générosités non plus.

        Autrement dit, oui, libéré de la classe dominante,
        les débats ‘multipolaires’ écloseront comme mille fleurs.
        L’imagination et la liberté seront vraiment au pouvoir!

      4. Il faudrait surtout que la constituante traite des problèmes de fonds et ne s’occuped e la finance qu’à sa place, ce serait déjà bien. Nous sommes entrés en France dans une société pré-inquisittrice, le respect de la vie privé doit être confirmé haut et fort. Les droits et devoirs en matière d’éducation, de logement, de décence tout simplement, dans les interactions de tout ordre avec les institutions, sont à redire, entre autres.

        D’ailleurs nous souffrons plus de lois mal appliquées que de manque de bonnes lois. Mais légiférer sur la finance, c’est oublier qu’elle n’est qu’un outil au service de tous, en commençant par l’économie. On ne fait pas de loi pour les marteaux ou les tournevis. Par contre les abus de pouvoirs doivent être combattus, et il vaut mieux une loi générale donnant les bornes toutes activités confondues qu’une panoplie législative détaillée pour la finance, qui sera toujours contournée précisément parce qu’elle est détaillée, donc restrictive.

        Enfin, il est clair que les acteurs de la finance se sentent au-dessus de tous, alors qu’ils sont à l’évidence en-dessous de tout. Il faut les remettre à leur place, soumise aux pouvoirs régaliens. On sent bien quel déchirement ce sera pour eux. Nul doute qu’ils vivent dans une sorte d’hallucination de groupe : un problème, à la base, d’irréalité.

      5. @ Charles A

        Je suis heureux de votre réaction, pouvons-nous approfondir ce débat ?
        Vous précisez votre premier « post » auquel je faisais référence façon « critique » en lui ajoutant ce commentaire :

        « Autrement dit, oui, libéré de la classe dominante,
        les débats ‘multipolaires’ écloseront comme mille fleurs.
        L’imagination et la liberté seront vraiment au pouvoir! »

        Je peux lire votre commentaire dans le même sens que vous, mais tout aussi bien comme une fleur de rhétorique déjà usée.

        Je vais retourner votre proposition, comment faire éclore milles fleurs pour nous libérer de la domination et pas seulement de la classe dominante. Qu’en pensez-vous ? Vous savez , comme nous tous, que les moments « révolutionnaires » sont du pain béni pour les ambitieux, et qu’une fois arrivée, l’avant-garde occupe « les places ».

        Pratiquement comment nous organiser ? Quelles sont les conditions pour qu’une constituante ne soit pas la chambre d’entérinement d’un rapport de force « à chaud ». Comment, au contraire pouvons-nous construire une pédagogie collective, une large autoformation collective à la formulation des conditions de l’émancipation.

        Collectivement nous n’avons pas été très malins jusqu’ici, nous ne pouvons pas rejeter la faute entière sur le capitalisme, nous sommes porteurs des mécanismes qui nous l’ont fait l’accepter tout comme nous avons accepté les dérives de la nomenclature social-démocrate .
        Je pense que la dénonciation du phénomène de corruption, qui éclate de partout en ce moment, mérite une attention particulière, et qu’il faut aller au-delà du tous pourri, non pas pour désigner les bons, mais dégager la structure sociale de la corruption ; pour ma part je vois les choses comme ceci :
        La fonction de redistribution de l’argent public est une caractéristique forte des social-démocraties elle s’exerce au travers des politiques sociales et des travaux publics (au sens large pour ces deux secteurs) et constitue un domaine de prébendes pour la classe des « redistributeurs ». La corruption du secteur de la redistribution montre l’équivalence fonctionnelle entre le salariat (forme licite) et la corruption (forme illicite) en tant que deux modalités jumelles de domination par l’établissement de hiérarchies de commandement. De fait, ces deux réseaux s’étayent l’un l’autre, car, très banalement, il faut bien laisser le champ à une société parallèle pour que les plus nuls aient aussi leur chance de grimper et que de l’autre côté, les plus civils s’étouffent d’eux-mêmes, puisque des deux côtés, les voies voie licite comme l’illicite, abandonnent toutes les anciennes civilités et fusionnent leur code »
        Ne croyez-vous pas ?

        Dans cette perspective instaurer un système de rémunération juste et associer une organisation du travail émancipatrice (en finir avec la militarisation du travail) serait réduire d’autant la corruption , il me semble. Quelles sont les conditions d’un système de rémunération juste, comment définir la propriété, comment décider de l’autorité, etc. Comment éviter que, faute d’atteindre directement la l’oligarchie multinationale, les politiques de transitions ne se rabattent sur ce qui est à portée de main et spolie les classes moyennes. Autant de questions et une foule d’autres,

        Le communisme n’est pas une réponse …. mais une question, qu’en pensez-vous ?

      6. @ Jean Luce

        Vous posez beaucoup de questions, et toutes me semblent riches et pertinentes.
        Le temps me permet seulement ce jour de répondre rapidement:

        comment faire éclore milles fleurs pour nous libérer de la domination et pas seulement de la classe dominante ?

        La classe dominante, autrement dit la dynamique de l’accumulation du capital,
        structure notre société, mais sans l’épuiser.
        Prenons deux cas essentiels, bien qu’il existe d’autres formes de domination :
        l’oppression des femmes sert incontestablement à l’accumulation capataliste,
        mais est bien antérieure aux rapports de production capitaliste.
        De même, le saccage de la nature devient « terminal » avec le capitalisme,
        mais le rapport de l’homme et de la nature ne se résout pas par la fin du capitalisme.
        D’où l’importance de faire vivre un projet écosocialiste,
        une bataille face à l’héritage désastreux du socialisme « réellement existant ».
        Donc mille fleurs !
        Comment les faire éclore ? Par la démocratie la plus large.
        Là aussi, le bilan du mouvement ouvrier est désastreux.
        Les premiers prototypes sont des échecs.
        Reste à admettre que la démocratie directe,
        la liberté absolue d’expression et d’organisation est le Nord,
        mais nécessairement complétée par une démocratie de représentation,
        car les communautés locales décideront de se rattacher à des ensembles plus vastes,
        pour mille raisons, à commencer les réseaux de transport et communication,
        mais aussi raisons culturelles, politiques, d’échange ou d’ économie d’échelle économiques, etc

        Comment, au contraire pouvons-nous construire une pédagogie collective, une large autoformation collective à la formulation des conditions de l’émancipation ?

        Plus rapidement encore, en soutenant et en participant aux mouvements sociaux,
        sur tous les thèmes d’émancipation, en intégrant leurs revendications
        dans les projets de nos organisations ou partis, vers une révolution de civilisation.
        Travail lent, qui explosera en mille fleurs lors de l’effondrement de la dictature du capital.
        Ceux qui ont vécu mai 68, pourtant seulement un ébranlement, pas un effondrement,
        pas même une situation pré-révolutionnaire (ça se discute…),
        savent comment les fleurs éclosent dans toute leur variété,
        en quelques jours, à la sortie de l’hiver.

        Quelles sont les conditions d’un système de rémunération juste, comment définir la propriété, comment décider de l’autorité, etc.

        Une fois mis au rencard l’Etat du capital et établie la propriété sociale des biens de production,
        reste en effet à établir mode de gestion (dont rémunérations):
        l’autogestion, mais là aussi, pas la mise en concurrence d’unités autogérées,
        mais prise en compte des intérêts de chacun non seulement en tant que producteur,
        mais aussi consommateur et citoyen.
        Donc des modes de gestion assurant coopération au niveau des régions,
        des nations et au niveau international.

        Le communisme n’est pas une réponse …. mais une question, qu’en pensez-vous ?

        Pas une réponse, au contraire un questionnement permanent .
        «Le communisme est le mouvement qui abolit l’ordre des choses », a écrit Marx.
        Après l’expérience du XXème siècle, il est plus juste de dire, comme je le fais souvent
        « La démocratie est le mouvement qui abolit l’ordre des choses ».
        Jamais plus vrai ni plus pressant qu’aujourd’hui !

      7. @Charles A. : « Autrement dit, oui, libéré de la classe dominante, les débats ‘multipolaires’ écloseront comme mille fleurs. L’imagination et la liberté seront vraiment au pouvoir! »

        Si je peux me permettre, et au vu de ce blog, il n’y a pas besoin de se libérer de la classe dominante pour avoir des débats à foison et de l’imagination. J’ai même l’impression que la richesse de la bio-diversité des débats est directement proportionnelle à l’impuissance à se libérer réellement (c’est-à-dire par la force) de la dite classe dominante.

      8. @ Jean-Luce Morlie
        Je n’arrive pas à suivre, vous abordez trop de questions :
        – le quoi ? De l’utopie structurante aux mesures à prendre
        – le comment ? Quelle stratégie suivre. Le pratico-pratique.
        – le qui ? « nous » dites-vous. Qui sont ce « nous » ?

      9. @ Charles,

        merci de votre réponse détaillée, avançons.

        Vous écrivez « Une fois mis au rencard l’État du capital et établie la propriété sociale des biens de production, »

        C’est pourquoi je pose deux questions difficiles, sur le thème de la propriété.

        Est-ce à dire que les fermiers qui possèdent, comme propriétaire, deux à trois cent hectares pour lesquels trois générations de fermiers ont lutté afin de les acquérir (en 1940 la taille normale d’une exploitation familiale variait de 5 à 15 ha ) passant à travers leur combat pour les subventions de la pac, les banques, l’agriculture chimique pourrie et leurs cancers devraient être socialisés ? Je ne pose pas de jugement de valeur sur leur « connerie » d’avoir cédé à l’industrialisation quelques-uns ont fait, il y trente ans, un choix inverse et sont encore là

        Est-ce à dire que les patrimoines des propriétaires immobiliers qui gèrent leur logement en produisant des services de bonne qualité, en entretenant et les mettant aux normes, etc. doivent voir leur propriété socialisée ?

        (Nous sommes d’accord sur un impôt vrai (et progressif des revenus , ici de la propriété et du travail qui la valorise, strictement contrôlée, etc. ) : terres et immeubles sont des outils de travail, comme d’autres.

        À quel niveau, sous quelle forme voulez-vous établir la propriété sociale des biens de production ?

        A+
        Jean-luce morlie

        Vu le filage du blog, nous risquons de nous perdre de vue : morlie@swing.be

      10. @ fujisan

        comme pour dans le texte , voyez les liens vers les trois » posts » anciens non répondus, à ce jour , …

        ici, ici, et encore http://www.pauljorion.com/blog/?p=25867#comment-198807

        – « le quoi » quelle disctinctions établissons-nous entre « utopie structurante » « constitution » « constituante » « réglementation de l’économie », « règles chirugicales » . Qu’est-ce qu’une constitution pour l’économie; chacun en a sa notion, il faudrait tendre vers le concept.

        – « le comment  » comment nous organisons nous, en nom propre ou en pseudo ? La question a été( im)posée au départ; « comment » quelle organisation au niveau des débats, qui gère les débats? Quelle organisation entre différent supports etc. quels sont les critères les priorités pour structurer les articles, etc.

        – « le nous » : les habitués et amis du blog

        A+

      11. au niveau de l’organisation,

        le forum auquel je participe est basé sur une « proposition méthodologique », http://calebirri.unblog.fr/2011/01/09/assemblee-constituante-une-proposition-methodologique/, proposition assez mal formulée j’en conviens, qui a débouché sur un questionnaire en ligne ( https://spreadsheets.google.com/viewform?formkey=dDdLRkVNOWRzTXFqclY1NHVNOVNrcnc6MQ&ifq ), qui lui-même a donné lieu à de nombreux débats (voir forum : http://laconstituante.forumgratuit.fr ), ainsi que sur une « Charte du Constituant » : http://laconstituante.forumgratuit.fr/t220-la-charte-du-constituant#2215

        les résultats du questionnaire sont consultables ici : http://laconstituante.forumgratuit.fr/t243-resultats-du-questionnaire

        et le « processus constituant » est proposé ici : http://laconstituante.forumgratuit.fr/t250-proposition-de-processus-constituant#3215

        Pour le reste, cette idée d’Assemblée Constituante pourrait très bien devenir une revendication commune au « nous » dont il est fait référence ici, à savoir tous les « indignés » de France et de Navarre…

        ensuite, une fois cette Assemblée Constituante mise en place, ce sera à elle de faire en sorte d’éviter la domination de la finance sur la volonté du peuple, d’autant que la nouvelle Constitution sera évidemment soumise à référendum.

        rêver c’est bien, agir c’est mieux !

        PS : au fait, le questionnaire fonctionne toujours !

        Caleb Irri

      12. @ Jean-Luce

        Re-bonjour!
        En réponse à votre question

        À quel niveau, sous quelle forme voulez-vous établir la propriété sociale des biens de production ?

        (où vous citez les cas du fermier et du propriétaire immobilier).
        Première précaution : ce n’est pas à moi, ni à un parti, de déterminer le seuil de socialisation. Cela relève du débat dans chaque région ou pays.
        De plus, cette socialisation doit s’inscrire dans une transition
        vers une nouvelle économie, démocratique (socialisée, ou socialiste peut-on dire aussi). Autrement dit, je n’ai pas de réponse toute faite, cela relève du débat,
        des circonstances de la révolution sociale, de son moment.
        Toutefois, le point de vue que je défends, comme en général les organisations révolutionnaires, c’est que l’expropriation ne peut concerner que le capital permettant d’exploiter,
        directement ou pas, le travail de celui qui n’a que son travail à vendre
        (« prolétaire » au sens ethymologique).
        Cela exclue bien sûr le fermier ou le propriétaire immobilier,
        à moins que la taille de la propriété et la rente soient considérables…

      13. @ Moi

        Sans doute vrai pour le blog, mais pas pour l’ensemble de la population.
        Une crise comme en Mai 68 libère la parole et l’imagination dans des proportions inouies.
        C’est le principal souvenir que j’en ai, plus que les flics détallant,
        et l’Etat au bord de la paralysie.
        J’ai constaté la même libération dans d’autres pays en révolution
        (notamment Portugal révo des oeillets ou Nicaragua révo sandiniste)

    1. La phrase ci-dessus était une réplique lancée à Piotr commentaire no 1:
      « Dans le secret des gueux… »

    2. C’était une conversation avec Piotr écrivant commentaire no 1: Piotr
      « Dans le secret des gueux… »

  2. Oui oui, entendu la même chose ce matin à la radio.

    Ce qui me fait plaisir c’est que ces infos passent enfin.

      1. non non, il faudrait repousser les murs, les pièces sont devenues trop étroites pour contenir tous ces secrets 🙂

      1. Alors André, soit sur France Info, soit sur Europe 1, je ne me souviens plus.
        Plein de bonnes choses pour le Quebec 🙂

  3. BoF’s Noyer: French banks solid, no plan to recapitalise…

    The French government set up a plan that year that made 360 billion euros available to banks, 40 billion of which would go toward strengthening their capital base and 320 billion of which would help them refinance via a public entity called the SFEF.

    http://www.reuters.com/article/2011/09/25/idUSL5E7KP0BM20110925

    http://www.zerohedge.com/news/france-resets-rumormill-no-plan-recapitalize-banks-until-tomorrow

  4. B Prot est président de la France FF non élu….et Trichet de l’Italie et d’un tas d’autres pays(voir lettre secrète à berlusconi avec ses ordres en aout).Et Merkel puissance occupante de la zone euro pour encore quelques temps…
    Sarkozy leur laquais malgré son agitation.

  5. C’est quand les troisièmes classe sont déjà noyées que les premières admettent que le comportement du « capitaine » est dicté par celui de son « armateur ».
    Le choix du terme « armement » n’est pas innocent en temps de guerre économique sur un océan de dettes parsemé d’iceberg noir, gris, blancs fondant sous les tropiques……
    C’est dans l’grain Kon voit l’marin !

  6. Berci Wiki…..

    François Claude Pierre René Baroin est le fils de Michèle Paulin et de Michel Baroin (haut fonctionnaire, homme d’affaires et Grand-maître du Grand Orient de France en 1977 / 1978).
    Élève au collège Stanislas et au lycée Claude-Bernard à Paris, puis étudiant à l’Université Panthéon-Assas, il est titulaire d’un DESS de défense, d’un DESS de sciences de l’information et des bibliothèques de l’Institut supérieur de gestion (ISG Paris), et d’un DEA de géopolitique.

    Carrière professionnelle
    Jean-Pierre Elkabbach le recrute au service politique d’Europe 1, où il commence une carrière de journaliste qu’il poursuit de 1988 à 1992.

    Voilà, voilà, c’est tout.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Baroin

    1. Quelle compétence a ce monsieur, en dehors du cirage de pompes des « saigneurs » de la finance?
      Il faut dire qu’avec Elkabbach, en matière de cirage de pompe des néo-féodaux, il était à la meilleure école.

      1. on a envie de dire : tout ça pour ça ?
        trés inquiétant ce que « produisent » ces études, comme formatés insignifiants !

    2. Les études forment des perroquets, l’intelligence c’est autre chose, vous l’avez ou vous ne l’avez pas. C’est comme pour peinture s’il faut connaitre les techniques pour savoir peindre correctement le talent, le génie artistique c’est autre chose vous l’avez ou vous ne l’avez pas.

  7. Qui peut m’expliquer ces chiffres:
    http://media-cms.bnpparibas.com/file/43/9/communique-presse-1t11-fr.14439.pdf

    Plusieurs milliards de bénéfice net, chiffre d’affaire en augmentation et par ailleurs sous-capitalisation. En gros, les banques n’ont plus en caisse les milliards de dépôts de leurs clients?
    Où est passé cet argent. Comment se calcule le C.A. d’une banque?
    Les relevés de comptes que nous recevons tous les mois sont-ils « virtuels », de la pure fiction?
    La question peux paraître naïve, je ne suis pas économiste, je le conçois, mais si tel est le cas, cette activité peut-être assimilée à du crime organisé?

    1. « En gros, les banques n’ont plus en caisse les milliards de dépôts de leurs clients? »

      Les banques n’ont jamais eu en caisse qu’une petite fraction des dépôts. Et c’est normal. Une banque n’est pas un coffre fort ni une tirelire où l’argent déposé resterait «en caisse». La principale fonction d’une banque, c’est l’intermédiation : récolter l’argent déposé/épargné en vue de le prêter.

      Les relevés de comptes que nous recevons ne sont que des reconnaissances de dettes de la banque envers vous, la banque emprunte votre argent.

      Lire : L’argent, mode d’emploi

      1. Oui, bien sûr, dépôt n’était pas le bon terme. disons « avoir ».
        Comment une banque qui n’a plus  » en avoir » l’intégralité des dépôts de ses clients, peut-elle faire du bénéfice? Y a un truc qui m’échappe.

      2. Pas sûr de comprendre votre question.
        La banque emprunte au taux moyen X% auprès des clients (dépôts/épargne…) mais aussi sur les marchés (voire à la BCE quand «les marchés» ont des doutes sur la solvabilité de la banque)
        La banque prête au taux moyen Y% à ses clients mais aussi aux marchés (voire à la BCE quand la banque a des doutes sur la solvabilité «des marchés»)
        Les bénéfices, c’est la différence : Y-X , décompte fait des frais de fonctionnement…

        Mais une banque universelle comme BNP, fait aussi des bénéfices sur ses branches d’investissement, sur la spéculation pour compte propre et autres joyeusetés…

        Voir son bilan consolidé au 30 juin 2011 (p. 6)

      3. Nous sommes bien d’accord, et selon ce raisonnement la BNP devrait être une banque saine et parfaitement capitalisée, or ceci n’est semble-t-il pas le cas.
        Les prêts consentis aux marchés sont des « avoirs » comme les prêts consentis aux particuliers. Or visiblement ces prêts ne sont plus du tout des « avoirs » mais semble-t-il bien des « pertes » ( défaut de paiement des marchés, des particuliers) et je ne vois, dans ce cas de figure, comment une banque peut afficher des bénéfices, si ce n’est par une sorte de fausse comptabilité.

      4. C’est le degré de liquidité des différents avoirs de la banque qui joue sur sa réelle capacité. Les fonds propres n’en sont qu’une petite partie, « réglable ».
        Parmi les avoirs les moins liquides, une bonne partie n’ont pas un prix de marché à l’instant t, et c’est la « valorisation » (=pifomètre) de ces avoirs suivant le dernier prix de marché ou un modèle (« mark to model ») qui fait d’hénaurmes chiffres positifs ici, d’autres chiffres négatifs là, avec force astuces comptables (p ex « hors bilan ») pour faire « au mieux » . Le bénéfice annuel n’empêche pas d’avoir des dettes monstrueuses, je ne vois pas où est la contradiction, les traites à payer sont pour le futur, et les avoirs à liquider en face pourraient être moindre que « prévu ». Restructuration de la dette, « haircut ».
        Bref, c’est l’entremélage du facteur valeur et du facteur temps qui rend tous ces discours différents possibles. Vous ne vous être jamais approché des comptes d’une entreprise « non stationnaire » ? (start’up, société se déployant autours de nouveaux investissements, etc. ?)

      5. Oui, la comptabilité est très «inventive» ! Il y a différentes règles de valorisation des titres financiers, selon que les titres sont comptabilisés dans le trading book (en vue d’être échangés) ou dans le banking book (en vue d’être détenus jusqu’à échéance). Voir ce billet de PSdJ et aussi Le capitalisme à l’agonie, p. 62

      6. Ajouter aussi à cela les véhicules sociétés crées pour porter les actifs douteux à la place du bilan de la banque, plus les hors bilan ect… en fait rien de plus opaque qu’une banque !

    2. Le capital actuel attaché au nom de cette banque, et négocié en bourse par les
      spéculateur ne lui appartient pas. Cet argent lui est étranger. Seul le nom inscrit sur les actions/obligations et les variantes les rattache à cette banque

      La situation serait préoccupante si les spéculateurs étaient aussi clients.
      Mais à part ce cas de figures et apparentés, son activité est inchangée.

      La bourse ne donne des renseignements que sur la bourse.
      Les mots caractérisant ces mouvements de la bourse sont:
      irrationnel, sans signification propre, sensibilité extrême aux rumeurs, panurgisme.
      Et sans doute manipulation.

    3. Les belges parlent de BNP-Paribas-Fortis, les Français de BNP-Parbas. Quelle est la différence? Des compatibilités différentes ou alors simple acronyme pour ne pas trop effrayés les petits Belges de la perte de leur dernier grand empire financier?
      André Lorimier
      Deux-Montagnes Québec

      1. Ils n’ont pas encore eu le temps de décrocher toutes les enseignes aux façades des banques, ni de changer les entêtes de tous les papiers à lettre. Fortis était un empire belgo-hollandais et il a été dépecé en plusieurs parts. Les Pays-Bas ont leur part, les assurances sont encore en Belgique sous le nom AGEAS et l’Etat belge est devenu le premier actionnaire de BNP-Paribas qui a repris l’activité bancaire de Fortis de Belgique.
        Le Gouvernement belge (si, si, il y en a un provisoire – l’ancien qui survit depuis près d’un an et demi en attendant un nouveau) prie pour BNP-Paribas se porte bien et délivre de gros dividendes. Et si BNP n’est pas sage, la Belgique revend toutes ses actions et BNP fait faillite et la Fance itou.
        Parfois, des David invisibles tiennent de pseudo Goliath par les…

  8. Vous n’étes pas sans connaitre,je suppose:
    -D’une part les relations excecrables qu’entretiennent BNP et Societe generale depuis que BNP avait tenté une OPA sur la société Generale, en même temps que sur Paribas.
    -D’autre part le fait que Mr Pebereau de BNP a dirigé la mise au point du programme economique de N.Sarkozi pour la precedente election presidentielle.
    Donc tout continue, « as usual », pour BNP.

  9. Mais que vient donc faire le Crédit Mutuel dans cette affaire ? Pas côté en bourse que je sache ? Et ce n’est pas une banque d’affaires prétendent-ils ? Alors ? Tous cocus les clients du Crédit Mutuel ?

  10. si on suit le raisonnement , tu as un 2000€ sur ton compte , mais t’a banque à prêté cette argent !!! ,donc elle ne l’a plus .Si elle ne l’as plus ,toi non plus ,mais elle te compte des frais de gestion et autres ,sur de l’argent que t’a plus. PURÉE C’EST FORT

  11. Hi, hi, tu vas voir que les banques vont venir les prendre les sous!
    1 le Sénat passe à gauche dimanche
    2 lundi, Moodys machin dégrade la France vu les incertitudes politiques ( by by la règle d’or ), les banques sont également dégradées
    3 mercredi, l’Allemagne refuse le FESF

    black thurday … CAC 2500…

  12. Baudoin Prot a au moins un programme, c’est pas terrible comme programme, mais c’est déjà un programme et les patrons sont d’accords.

  13. Ce billet me fait penser à un flash divinatoire de Rosita Iguana ! Elle semble particulièrement bien inspirée en ce dimanche 😉

  14. bah hypocrisie ou dogmatisme , les mots font écran ..

    le credit agricole controle aussi de grandes maisons de champagne dans la mesure le credit agricole tient les gérants par le biais des dettes :

    d’un coté on peut s’inquieter de l’independance du vignoble , d’un autre coté c’est un controle « etatique » déguisé qui permet de contourner les regles internationales pour les subventions etc ..

    ça fonctionne pareillement chez les céréaliers ou dans le batiment , on entend pas le mot « etat » ou « interventionisme » mais le résultat est le m^me !

    ce n’est pas parceque la superstructure n’existe plus ( l’implication du politique ) que les infrastructures ne fonctionnent pas !

    nos ministres sont des clowns en représentation , derriere il y reste quelques hauts fonctionnaires pour faire tourner a minima la république …

  15. « BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole et la BPCE auraient reçu comme proposition de se voir simplement prêter cette somme »

    Pouvez vous m’expliquer comment il serait possible de considérer une somme prêtée comme des fonds propres ?

  16. @Alain A
    « si BNP n’est pas sage, la Belgique revend toutes ses actions et BNP fait faillite et la Fance itou.
    Parfois, des David invisibles tiennent de pseudo Goliath par les… »
    Ça, vous oubliez!
    BNP, c’est des copains, avec qui on dîne plus souvent qu’avec des électeurs. Une faillite de BNP, le gouvernement belge actuel ou prochain ne peut la supporter, parce qu’il est incapable de scinder les guichets et l’activité nécessaire à l’économie productive, des activités spéculatives en faillite, ce qui est intellectuellement simple à concevoir et serait peu cher et très productif, mais idéologiquement, professionnellement et « corruptivement » impossible pour nos gouvernants actuels. Un gouvernement « populaire » pourrait le faire, mais il n’est pas encore même seulement à l’horizon.

    @Roger Wielgus:
    « Plusieurs milliards de bénéfice net, chiffre d’affaire en augmentation et par ailleurs sous-capitalisation. En gros, les banques n’ont plus en caisse les milliards de dépôts de leurs clients? »
    Les fonds propres sont le capital plus les réserves et provisions. Ils sont augmentés par des apports externes (le débat sur la recapitulation, pardon, recapitalisation), ou par les bénéfices non distribués.

    Les fonds propres se réduisent par les pertes quand on cesse de les reporter en attendant des jours meilleurs, et qu’il faut bien les éponger: réduction d’autant du capital et/ou des provisions. Ici, les créances sur des Etats en défaut possible ou probable, la Grèce en premier lieu, doivent être inscrites au bilan aussi vite que possible, elles sont une réduction déjà réelle des fonds propres, même si l’inscription comptable de la perte n’est pas encore faite. Tous le savent et donc les banques font le silence sur leur « exposition » réelle, mais on voit bien qu’Angela, Nico et Compagnie font tout pour sauver les banques de leurs amis, quitte à faire crever le peuple grec, en attendant de faire crever les autres, le leur y compris.

    Les fonds propres seraient bien entendus augmentés en réduisant la part des bénéfices allouée aux actionnaires, ou les coûts que représentent les salaires indécents du management, mais ça on oublie aussi. Provisoirement, j’espère, mais soyons sûrs que ça ne pourra se faire qu’au couteau à désosser. (C’est une image ! Un des défis d’aujourd’hui est, à mon humble mais très ferme avis 🙂 , de contraindre par la non-violence, mais ceci est un autre débat.)

    Les dépôts, comme dit plus haut, ne sont pas du capital, mais des dettes.

    Le chiffre d’affaires, c’est, pour l’essentiel, l’ensemble des commissions, intérêts et primes d’assurances, perçus bien sûr (+ location de coffres et autres broutilles.)

    @Monsieur Hr:
    Comment augmenter le capital par un emprunt, à proprement parler ça n’est pas concevable, d’accord avec vous, mais, de même qu’il y a des sociétés à capital « variable », il doit bien y avoir un moyen, que j’ignore, de faire d’une dette envers des amis, un « capital ». Ça me paraît la moindre des choses… Car s’il y a, dans le tamtam et la novlangue de nos maîtres, des biens immensément dévalués, et depuis très longtemps, ce sont bien le vocabulaire et la logique!

  17. J’ai du mal à comprendre le lien entre le titre de l’article et le contenu… Ou il en manque un bout, mais je vois pas le lien logique entre « L’état propose de donner de l’argent aux banques, mais la BNP refuse » et la « BNP contrôle Bercy ». Si je vous offre du pognon, et que vous refusez, est-ce que ça veut dire que je vous contrôle ?

    Je ne doute pas de l’influence de la BNP sur Bercy, mais faudrait pas chercher à le prouver par n’importe quel moyen.

    1. Le plan de Bercy de recapitalisation existait-il et a-t-il été retiré ? Si c’était bien le cas et que cela a été à la demande de BNP Paribas cela a bien montré qui a le dernier mot, non ?

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